Tout petit je bassinais mes parents en faisant des plaidoiries pour défendre la noble cause de mon ours en peluche qui avait cassé le vase du salon. Je partais dans des histoires qui prêtaient parfois à les faire sourire mais qui, plus sérieusement, annonçaient réellement ce que j'allais devenir comme on peut le constater sur http://www.dmasson-avocat.fr
Avocat un jour, avocat toujours
L'affaire de l'ours en peluche, lorsque j'avais 7 ans, était ma première grande affaire à traiter devant un tribunal impartial et particulièrement vindicatif.
Les magistrats étaient en effet composés de mon père et de ma mère, chargés à cette époque de trancher et délibérer sur la peine encourue à mon ours en peluche qui avait cassé un vase de grande valeur, par accident, dans le salon. Furieux, ils avaient mis en examen mon client, que je me devais de défendre en toute amitié, si ce n'est pour une question d'amour à l'époque.
Une défense en béton Comme on peut facilement le constater sur mon site internet sur http://www.dmasson-avocat.fr, je suis passionné par de nombreux domaines du droit, mais à cette époque, la défense des droits de mon ours en peluche passait au-dessus de tout !
Comment mon ours avait-il fait pour se retrouver dans le salon alors qu'il ne sortait jamais de la chambre ?
J'ai trouvé une raison vraiment fiable pour convaincre qu'il n'avait pas le choix, attiré par l'odeur de ce pot de miel ouvert sur la table de la cuisine, endroit accessible uniquement en traversant le salon. Et alors que l'assistance écoutait ma plaidoirie à la barre avec, ce que je prenais à l'époque pour de l'intérêt, je me suis mis à trouver toutes sortes d'excuses à ce pauvre ours en vadrouille. Le fait qu'il soit toujours enfermé dans ma chambre, qu'on ne le nourrisse qu'avec de l'air et des bols remplis de vent pour faire croire que c'était de l'eau !
Bref, j'en suis arrivé à accuser la cour de maltraitance et d'être à l'origine de ce drame. Les fautifs, ce sont vous Papa et Maman ! Vous qui avez délaissé Tobby pendant des années et l'avez affamé ! À la fin du procès, j'ai compris que je deviendrai un grand avocat lorsque mes parents, un grand sourire aux lèvres ont décidés de relaxer mon client. Je n'ai jamais osé leur dire que c'était moi qui avais cassé le vase, mais j'ai compris qu'ils s'en doutaient un peu, quelques années après en grandissant ! Merci à eux de m'avoir laissé gagner ce jour précis !